Olivier Guilmain est né à Bruxelles, en 1964, où il réside actuellement. Dans son travail photographique récent, il s’inspire notamment du mouvement pictoraliste du début du XXème siècle (Robert Demachy (1859-1936), Alvin Coburn (1882-1966), Edward Steichen (1879-1973). Le pictoralisme, véritable pont sémantique et conceptuel entre la peinture et la photographie, entendait lutter contre la standardisation des images qui découlait des révolutions techniques qui mirent l’acte photographique à la portée d’un public de plus en plus large.
A l’ère des « smartphones » et des « selfies », la banalisation des images, « toutes disponibles à la netteté parfaite », lui donne aujourd’hui une impression de « déjà-vu » où la technologie impose, une nouvelle fois, une empreinte du réel peu conforme avec l’ambition artistique de la subjectivité résistante à « l’ordre ».
Olivier Guilmain souhaite dans ce contexte de « perte d’aura de l’art » (Walter Benjamin) (re)valoriser la matière en combinant librement les gestes créatifs pour magnifier les cocréations, notamment entre peinture et photographie numérique.
Expositions à la Maison Commune :